Couverture Del. & Sculp. N° 4 juin 2013 - novembre 2013

Del. & Sculp. N° 4 juin 2013 – novembre 2013

Sommaire et édito du numéro 4 juin 2013 – novembre 2013 de la revue Del. & Sculp. éditée par l’association l’Art du Timbre Gravé. Vous pouvez consulter la version pdf de ce numéro en fin d’article !

Sommaire

  • Éditorial
  • Pierre Béquet. Hommage à un grand artiste graveur en taille-douce…
  • La Marianne de Béquet, une Marianne du modernisme
  • Phil’Amiens 2013 et un bloc-feuillet pour l’Art du Timbre Gravé
  • Christian Broutin. Images si réelles … si rêvées
  • Actualités

Éditorial

Au XXIe siècle, nous pouvons nous poser la question : quels sont les grands défis qu’implique un timbre en gravure ?

Quand, vers le milieu du XIXe siècle, le timbre-poste a fait son apparition, les dessinateurs-graveurs ont trouvé là un débouché naturel au même titre qu’une source d’inspiration. Si naturel d’ailleurs, que ce sont les dessinateurs-graveurs qui ont donné au timbre-poste ses lettres de noblesse et qui perpétuent aujourd’hui cette image de marque.

Ces artistes du timbre-poste utilisent une technique difficile et exigeante qui nécessite des années d’apprentissage. La parfaite maîtrise du dessin alliée au travail de gravure manuel extrêmement minutieux et long sur des blocs d’aciers durs à l’échelle du timbre force l’admiration. Un champ de travail où s’harmonise la « Tri-Unité » Esprit-Mains-Matière. Les exigences demandées à l’intelligence de la main sont à leur maximum.

Aux prix de milliers d’années d’apprentissages manuels de toute sorte, les mains occupent aujourd’hui dans l’homme 60 % des connections de son cerveau.
Avec le machinisme moderne et la disparition des métiers manuels, nous allons vers la pente inverse. Si nous aimons les hommes et leurs avenirs, il est temps que la prise de conscience de l’importance des métiers manuels soit relayée par les décisions de préserver les produits de leurs finalités comme ici les timbres poste gravés : ce qui est aujourd’hui bien compris par les décideurs de la Poste française et demandé par la très grande majorité des philatélistes.

Préserver le timbre gravé imprimé en taille-douce, c’est travailler à préserver une qualité d’humanité.
Pour ceux qui ont des enfants, la plupart des connexions cérébrales se fait entre le petit âge et l’adolescence. Les conservatoires de musique l’ont bien compris.
Une des actions à mener est donc la transmission de nos métiers, de ses savoir-faire car, n’oublions pas, il faut des milliers d’années pour acquérir et quelques décennies pour tout perdre.
Comment transmettre ? Nous l’étudierons dans le prochain édito.
Soyons des volontaires dans l’optimisme car vouloir c’est pouvoir, là est le vrai défi.

Le Président
Pierre Albuisson

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